Et oui, elle est arrivée. L'accouchement s'est très bien passé. Si bien que Fred tournait en rond en ne voyant pas ce qu'il pouvait faire puisque je n'avais besoin d'aucun soutien moral ou psychologique. La péridurale est une super invention. Seul effet indésirable que j'ai eu: des démangeaisons énooorrrrmes et qui ont duré très longtemps, sur tout le corps. Il paraît que c'est à cause de la morphine (un des composants du produit de la péridurale).
En résumé premières contractions la nuit vers les 1h00 du matin. Et arrivée de la petite puce à 11h59 (et oui, c'est précis). Donc un accouchement pas trop long, même si durant le travail on s'est un peu ennuyé. Moi j'ai même failli m'endormir à plusieurs reprises (Fred lui a bien piqué du nez quelques minutes). Les douleurs des contractions? Ben j'en ai eu avant la péridurale, mais elle m'a vite été posée donc...
C'est ainsi que le 14 janvier 2010, à 11h59, notre petite poupée Lisa est venue au monde. 3,380kg pour 50,5cm. Un petit bébé plein de vitalité.
Le seul hic, c'est qu'on était veille de pleine lune. Il y avait foule dans toutes les salles d'accouchement.
J'ai été "évacuée" dans une chambre de réveil (là où beaucoup de femmes opérées par césarienne se remettaient de leur anesthésie). Et là on m'a expliqué qu'il fallait attendre 2h00 après l'accouchement pour que l'on puisse m'enlever les fils des perfusions. Du coup Lisa n'a pas été tout le temps avec moi, et encore moins avec son papa congédié à l'extérieur.
Ensuite j'ai attendu qu'une chambre se libère. Ce qui n'a pas été le plus simple!!! Je n'ai intégré ma chambre que vers les 18h00. Fred a vu sa fille 15 minutes en tout et pour tout l'après-midi. Parce qu'ensuite il devait rentrer pour s'occuper de Raphaël.
Néanmoins ce fut une belle journée, car nous avions enfin rencontré notre petite fille. Et bien-sûr elle est parfaite. Toute belle, toute mignonne, toute gentille, formidable quoi!

Les enfants ont une belle naïveté. Régulièrement Raphaël nous dit des choses très mignonnes. J'oublie de les noter alors que je me dis que je devrais le faire. Cette fois je m'exécute de suite. Celle-ci est donc toute fraiche de ce matin:

Raphaël enfile la montre de son papa et dit: "Je vais au travail pour pouvoir acheter des compotes pour papa et maman. Les compotes c'est pour manger". Ensuite il sort de la chambre et monte sur sa petite voiture. Là il fait un tour avec dans la maison.

Pour apprécier cette anecdote il faut savoir que son papa lui a déjà dit "Non, on ne peut pas faire de manège, je n'ai pas de sous." Et par ailleurs on a déjà dit à Raphaël "Papa va au travail pour gagner des sous." Il n'en a pas fallu plus pour que son petit cerveau fasse le lien entre tout. Le travail rapporte de l'argent pour payer les compotes ou les tours de manège.

C'était de circonstance aujourd'hui. Pas possible de résister!
Donc c'est chaudement habillé que les hommes ont affronté le froid pour jouer avec la neige.

Mais point de glissade possible, notre terrain est vraiment trop plat. Du coup, c'est un bonhomme de neige qui les occupera un temps:

Oui, le titre veut tout dire.
Petit récit: hier soir nous regardons un film (qui nous a d'ailleurs bien détendus car bien marrant: "Very Bad Trip"). Ensuite direction le lit et il est à peu près 22h30. Là, les contractions commencent, comme chaque soir, et comme j'en avais aussi eu devant la télé. Donc rien d'anormal ou d'exceptionnel sauf... leur intensité! Cette fois elles font vraiment mal et d'un seul coup je me rappelle celles que j'avais eu le jour de l'accouchement pour Raphaël.
On regarde l'heure avec Fred. Elles sont espacées de 9-10 minutes. Au début je veux attendre mais assez vite on appelle Tété et Sandrine pour que l'un des deux viennent à la maison où Raphaël dort paisiblement dans son lit. Et bien-sûr dehors... il neige! Il ne vaut peut-être pas trop tarder si on veut encore rouler parce que nos routes secondaires de campagne sont très vite impraticables dans ce cas.
C'est Sandrine qui s'y colle (infirmière de son état, maman de deux bouts de chou). Les nuits, elle connaît. Nous on met les valises dans la voiture, et c'est parti. Mais bon on ne va pas trop vite car je suis une névrosée de la neige sur les routes. Depuis quand? Depuis l'accident qu'on a eu avec Fred où sa voiture est partie à la casse. Et où nous n'avons rien eu par pur miracle.
Bref on arrive à l'hôpital. Les contractions sont encore là, mais leur intensité a baissé.
Personne aux urgences, ou presque. On s'occupe très vite de nous. L'examen montre que j'ai déjà le col ouvert à 3cm, mais il n'est pas effacé. Monitoring mis en place. On entend le cœur du bébé et on suit les contractions en même temps. Après une grosse demi-heure on fait le bilan. Tout peut rester comme ça très longtemps où le travail peut recommencer. Oui j'ai bien des contractions environ toutes les 10 minutes, mais comme elles ne sont pas plus douloureuses que ça... Rien ne bouge.
On reste un peu à l'hôpital où je fais les 100 pas pour voir si les choses évoluent. Le temps passe, on s'ennuie un peu. Et dehors il continue à neiger. Il va bien falloir rentrer.
C'était une fausse alerte.
Retour à la maison donc, au rythme d'une tortue car la neige adhère à la chaussée maintenant. Quelques petites glissades, sans aucune gravité. Il n'y a presque personne dehors bien évidemment. Entre la météo et l'heure, c'est normal.
Vite se mettre à l'abri. S'il avait fallu y retourner, c'est avec les pompiers que j'aurais quitté la maison cette fois.

Un gros merci à Sandrine qui s'est occupé de Raphaël. Surtout que le petit bonhomme s'est réveillé dans la nuit et a demandé à aller aux toilettes. Ô surprise, ni papa, ni maman n'étaient là. Forcément, il a pleuré. Mais il connaît bien Sandrine, et elle sait y faire. Après quelques minutes le petit bonhomme est retourné se coucher et a fini sa nuit sans problème.

Maintenant, pour le plaisir, une image du jardin ce matin, sous la neige qui continue à tomber. Cet après-midi, on fera une petite sortie dans le jardin pour en profiter.

C'est le matin de noël. Il est 7h00. Raphaël se réveille (et bien oui, le lapin s'est allumé, il a le droit de se lever...). On essaie de temporiser. Tout le monde n'est pas aussi matinal que lui dans la maisonnée. 20 minutes de sommeil de plus, c'est déjà pas mal pour les autres, mais Raphaël ne tient plus. Il faut se lever maintenant. C'est bien beau de faire un peu des câlins dans le lit de papa et maman, mais il a faim le petit bonhomme, il a son lait à avaler.
Debout donc, direction la salle à manger. Surprise! Les lumières du sapin sont déjà allumées. Le Papa Noël est passé! Raphaël, moulin à paroles, commente tout ce qu'il voit. Les grands-parents se lèvent, tonton Franck, tata Lolo et Margaux suivent. Pas possible de faire autrement, Raphaël va carrément lever son tonton dans son lit!
Les yeux des enfants pétillent! Les doudous sont lâchement abandonnés sur le sol. Il gisent pendant que leurs petits propriétaires découvrent la magie de noël. Et pourtant point de cheminée à la maison. Mais par où est-il rentré ce papa noël? Peu importe le rationnel, place à l'émerveillement.

Et quand on découvre tout ces cadeaux, on peut dire que tout le monde aura été plus que "très gâté" en ce jour de noël!

Le jour du réveillon est arrivé. On met les petits plats dans les grands, on fait un peu de cuisine recherchée (enfin... un peu seulement) et surtout, en famille, on se prépare à passer d'agréables moments.
A la maison, premier petit plaisir: un apéro amélioré ("apéritif dînatoire" comme diraient certains...). Mais comme le lendemain on remet ça, on fait un peu light tout de même.
Pour nous ça a été quelques toasts de foie gras, d'œufs de saumon, et puis beaucoup plus simplement des cacahouètes, des pistaches, des apéricubes et des "croque-monsieur" coupés en allumettes.
Bien-sûr, moi je n'avais pas le droit de manger de toasts, de cacahouètes, de pistaches ou encore moins de boire du champagne... Enfin... c'est comme ça...

Et puis la table a revêtu son habit de fête pour l'occasion et s'est parée d'une vaisselle qui brille. Couleur dominante? L'argent bien-sûr! Mon sapin je l'ai fait en blanc et argent cette année, pour  changer, ma table se devait d'être un minimum coordonnée.

Malgré cela le rouge traditionnel était quand même présent avec mes bottes de Papa Noël. Non achevées (il manquait deux noms... honte à moi) mais tout de même installées pour le fameux soir.
Tout d'abord mon sapin (blanc) dans la journée, pas éclairé, puis le même endroit, le coin du Papa Noël avec les guirlandes qui clignotent (ou pas), une partie des pantoufles déjà installées devant le fameux sapin, les gâteaux et le verre de lait pour le père Noël...etc.

L'ambiance est là!

La grossesse avance, avance, et c'est pas un mal! Enceinte de bientôt 36 semaines, la petite pourra enfin montrer le bout de son nez. Je ne comprends pas pourquoi je ne tombe pas exactement au même point que d'autres. Pour certains je suis déjà à 36 semaines d'aménorrhée, pour d'autres c'est 34 semaines de grossesse. Et la date "officielle" où le bébé est fini c'est 36 semaines pour certains et 37 pour d'autres. Ensuite le bébé ne fait que "grossir" paraît-il. Bref. J'arrive au bout, et ça c'est une certitude rassurante.

On est en décembre, alors forcément, chez nous c'est le moment de faire le sapin. C'est ce dimanche qu'on s'y emploie, et en famille! Fred a monté la bête, Raphaël et moi la garnissons. Mais je fais ma cheftaine. Je dirige la manœuvre et je ne lui donne que ce que je souhaite y voir. Parce que cette année je le veux blanc et argent. Pourquoi? Et bien, pourquoi pas.

Hier soir, il nous en a fait une bien bonne.
Pas extrêmement mignon durant cet après-midi (on a tous droit à nos humeurs après tout...). Après le repas, allez, direct au lit. D'un autre côté il a mis tellement de temps à se décider de manger, que l'heure avançait et donc pas le temps de jouer ou je ne sais quoi.
Enfin... les dents brossés etc., le bonhomme paré, direction le lit. Là son papa lui lit une histoire (et ce n'est déjà  pas mal quand on n'a pas été un modèle de sagesse), puis maman vient faire le dernier câlin de la journée. 20h15, extinction des feux (donc on éteint la lampe de chevet, le "réveil-petit-lapin" reste allumé version veilleuse "je dors").
Mais à 20h45 (une demi-heure plus tard donc), des cris, des appels au secours "Mammmmmmaaaaaannnn! Mammmmmmaaaaaannnn! Mammmmmmaaaaaannnn!". Forcément je me précipite. Et là... Ô surprise! Qu'est-ce que je découvre??? Raphaël très confortablement installé dans son fauteuil, ayant pris la peine de prendre à côté de lui (sur le fauteuil) tous ses doudous (il a un préféré mais se balade en général avec 5 ou 6 doudous d'une pièce à l'autre de la maison...) en train de lire tranquillement, sagement un livre. Enfin lire... jusqu'à ce que notre fameux programmateur coupe le courant dans la prise! Et là, ô drame, Môôôsieur s'est retrouvé dans le noir et PANIQUE!!! a appelé à l'aide.
Depuis combien de temps lisait-il? Bonne question.
Du coup direction le lit, petit bonhomme bordé, mais pas de bisous supplémentaires, il est bien assez tard,non mais!

Et maintenant une question me taraude: combien de fois nous a-t-il fait ça? Etait-ce une première? Une récidive? Va-t-il falloir changer le programmateur (là il est programmé trop tard)? Affaire à suivre.
Mais en tout cas, je n'en démords pas, cette invention de programmateur, c'est tout à fait ce qu'il nous fallait. Qu'est-ce que ça nous rend service!

Tiens ça me fait penser que durant les vacances de la Toussaint, un soir, quand je suis allée me coucher, j'ai vu de la lumière sous la porte de Raphaël... Je suis entrée, il avait allumé mais il dormait à point fermé.
Ben oui, c'est un récidiviste!!!!!!!! (on n'avait pas encore opté pour la prise programmateur)
Arrggh!!!! Le chenapan!

Il semblerait que notre petit bonhomme va finir par nous laisser dormir.
Lui, non, il ne dort pas pour autant je pense, mais nous, on peut se reposer, rattraper un peu notre retard de sommeil accumulé depuis quelques temps. Dans deux mois et demi (et peut-être moins...) nous serons 4 à la maison, et ce serait bien, à ce moment là, que Raphaël ait compris le respect du sommeil des autres.
(et ce serait bien que sa sœur fasse très vite ses nuits et qu'elle ne le réveille pas, lui, pendant la nuit...)
Raphaël se couche entre 20h15 et 20h30. Mais si on l'écoutait, tout le monde serait réveillé dès 5h30!!! (voir même avant). Merci au décalage horaire été/hiver (notamment).
Après l'achat successif de deux réveils pour enfants, on en est venu à investir dans un programmateur (merci Fanny (maman de 4 loustics tout de même) pour l'ingénieuse idée!). Cela se branche sur une prise de courant et cela laisse passer le courant de telle à telle heure.
Alors maintenant, quand le courant passe il peut allumer sa lampe de chevet (et non à 4h00 du matin ou je ne sais quand) et le lapin/veilleuse/réveil s'allume également pour signifier qu'il peut se lever.
Bon, pour l'instant, on a dit à Raphaël que lorsque le lapin dormait, nous aussi on dormait. Du coup lorsqu'il appelle et que l'un de nous se lève, Raphaël va vite chercher l'autre pour lui signifier qu'il est l'heure de se lever car le lapin est allumé. Tout le monde doit se lever en fait.
Ce matin il a quand même accepté que je reste encore au lit.
C'est un tel progrès qu'on ne peut pas lui en faire le reproche.
Pourvu qu'il prenne le rythme et que cela dure. Pour l'instant le réveil est programmé pour 6h30, on le reculera à 6h45.
Après, Raphaël est un lève-tôt, il l'a toujours été, et ça, je ne sais pas si on peut le changer...