Oui, le titre veut tout dire.
Petit récit: hier soir nous regardons
un film (qui nous a d'ailleurs bien détendus car bien marrant: "Very Bad
Trip"). Ensuite direction le lit et il est à peu près 22h30. Là, les
contractions commencent, comme chaque soir, et comme j'en avais aussi
eu devant la télé. Donc rien d'anormal ou d'exceptionnel sauf... leur
intensité! Cette fois elles font vraiment mal et d'un seul coup je me
rappelle celles que j'avais eu le jour de l'accouchement pour Raphaël.
On
regarde l'heure avec Fred. Elles sont espacées de 9-10 minutes. Au
début je veux attendre mais assez vite on appelle Tété et Sandrine pour
que l'un des deux viennent à la maison où Raphaël dort paisiblement
dans son lit. Et bien-sûr dehors... il neige! Il ne vaut peut-être pas
trop tarder si on veut encore rouler parce que nos routes secondaires
de campagne sont très vite impraticables dans ce cas.
C'est Sandrine
qui s'y colle (infirmière de son état, maman de deux bouts de chou).
Les nuits, elle connaît. Nous on met les valises dans la voiture, et
c'est parti. Mais bon on ne va pas trop vite car je suis une névrosée
de la neige sur les routes. Depuis quand? Depuis l'accident qu'on a eu
avec Fred où sa voiture est partie à la casse. Et où nous n'avons rien
eu par pur miracle.
Bref on arrive à l'hôpital. Les contractions sont encore là, mais leur intensité a baissé.
Personne aux urgences, ou presque. On s'occupe très vite de nous. L'examen montre que j'ai déjà le col ouvert à 3cm, mais il n'est pas effacé. Monitoring mis en place. On entend le cœur du bébé et on suit les contractions en même temps. Après une grosse demi-heure on fait le bilan. Tout peut rester comme ça très longtemps où le travail peut recommencer. Oui j'ai bien des contractions environ toutes les 10 minutes, mais comme elles ne sont pas plus douloureuses que ça... Rien ne bouge.
On reste un peu à l'hôpital où je fais les 100 pas pour voir si les choses évoluent. Le temps passe, on s'ennuie un peu. Et dehors il continue à neiger. Il va bien falloir rentrer.
C'était une fausse alerte.
Retour à la maison donc, au rythme d'une tortue car la neige adhère à la chaussée maintenant. Quelques petites glissades, sans aucune gravité. Il n'y a presque personne dehors bien évidemment. Entre la météo et l'heure, c'est normal.
Vite se mettre à l'abri. S'il avait fallu y retourner, c'est avec les pompiers que j'aurais quitté la maison cette fois.
Un gros merci à Sandrine qui s'est occupé de Raphaël. Surtout que le petit bonhomme s'est réveillé dans la nuit et a demandé à aller aux toilettes. Ô surprise, ni papa, ni maman n'étaient là. Forcément, il a pleuré. Mais il connaît bien Sandrine, et elle sait y faire. Après quelques minutes le petit bonhomme est retourné se coucher et a fini sa nuit sans problème.
Maintenant, pour le plaisir, une image du jardin ce matin, sous la neige qui continue à tomber. Cet après-midi, on fera une petite sortie dans le jardin pour en profiter.